Historiquement, le boro désigne un vêtement reprisé avec un ou plusieurs morceaux de tissus. Au fil des réparations, il finissait par ressembler à un patchwork, parfois teint en indigo pour harmoniser l'ensemble. Progressivement abandonnée avec la montée de l'industrie textile et du consumérisme, la technique du boro connaît aujourd'hui un regain d'intérêt au Japon et ailleurs. Cette résurgence s'inscrit en lien avec le mouvement esthétique et spirituel du wabi-sabi, qui célèbre les imperfections, la beauté de l'usure et les marques du temps.

Ce que j’amène pour le stage : un vêtement taché ou troué en toile (pour les vêtements en tricot, privilégier les ateliers Swiss Darning ou Visible Mending)
Je repars avec : un vêtement réparé et décoré selon mes goûts, ainsi que le savoir-faire pour reproduire la technique du Boro chez moi.

A propos de la formatrice :
Daniela GANDULFO est une artisane textile stéphanoise. Sa démarche est fortement tournée vers l’upcycling via sa marque MAKONDO, des bijoux brodés et des accessoires fabriqués à la main en petites séries à partir de textiles recyclés. Très sensible à la question du réemploi, elle propose également des stages d'initiation au Boro et à la broderie Sashiko afin de transmettre des savoir-faire permettant de réparer des vêtements usés de manière esthétique.

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Ce stage est disponible en tarif réduit pour les 15 - 20 ans sur l'application Pass Culture. Le Pass Culture est un dispositif porté par le ministère de la Culture pour faciliter l'accès des jeunes à la culture en leur offrant, en fonction de leur âge, un crédit à dépenser en biens et services culturels. Plus d'infos sur https://pass.culture.fr

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